Le web libertin

Revue de presse du web sous un angle libertin


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Livre : sea, sex and… sex


Les livres pour bien vivre sa sexualité sont légion. L’éditeur lyonnais Stéphane Bachès tente de tirer son épingle du jeu avec « Sexualité sans tabou », un guide pratique, mais pas que, dont il a confié la rédaction à une journaliste confirmée. Aussi à l’aise (jadis) sur France 3 qu’en presse spécialisée, Isabelle Rocher, pour son premier livre, a décidé de s’attaquer aux préjugés.Rue89Lyon : Quel était le postulat de départ pour ne pas écrire un énième livre sur la sexualité ? Lire la suite


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Le progrès: Quand de jeunes couples frappent à la porte des clubs libertins


Le journal le Progrès de Lyon se penche sur la fréquentation par les jeunes, des clubs libertins. On y trouvera des commentaires des patrons du Diamant et du Kama. Deux conceptions du libertinage et deux façons de tenir compte de l’avis des consommateurs libertins. Lire la suite


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Une forte concentration de clubs libertins à Lyon


Le Progrès de Lyon se veut le chantre de la nouvelle capitale des Gaules… Avec tout de fois le mérite d’être l’un des seuls journaux de France à parler des clubs libertins dans la rubrique économique, et non celle des faits divers.

Considérée comme l’un des fiefs du libertinage en France, l’agglomération lyonnaise concentre à elle seule une trentaine d’établissements libertins qui ne désemplissent pas, surtout le week-end. Si le Royal club à Ternay, et le Why Not dans le 7 e sont perçus comme les clubs non conformistes les plus fréquentés, les autres, établis majoritairement en associations, ne sont pas en reste. Dans leur grande majorité ils revendiquent une fréquentation assez soutenue mais leurs gérants – souvent des couples – restent très peu prolixes sur leurs chiffres d’affaires qui varient énormément selon qu’ils soient ouverts en journée – pour les couples adultérins – ou seulement quelques soirs par semaine.

Bienvenue à Bollywood en plein cœur de Lyon, rue Saint-Marie-des-Terreaux. Thierry A., la trentaine passée, marié, deux enfants, gérant-associé de ce temple du sauna libertin de 2 800 m 2 depuis son ouverture en 2010, nous a ouvert les portes de l’Eclipse du Sun City, l’un des saunas les plus grands d’Europe. Un investissement de plusieurs millions d’euros qui a nécessité notamment l’acheminement de 27 containers de décorations en provenance d’Inde et 18 mois de travaux.


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L’échangisme à la lyonnaise


Vivons heureux, vivons cachés. Entre Rhône et Saône, le secret reste la clef et c’est à l’abri des regards indiscrets que se jouent les plus friponnes des transactions amoureuses. Et si les Lyonnais ne possèdent pas la réputation d’être très chaleureux, la ville s’est pourtant imposée comme l’une des capitales européennes du libertinage.

Mieux connue pour sa gastronomie et son club de foot, en une dizaine d’années, la capitale des Gaules a su se hisser en tête des villes qui, au prorata, connaît le plus grand nombre de lieux échangistes par habitant du territoire. Quand la sexualité prend le pas sur la quenelle, avec une vingtaine de lieux répartis un peu partout dans le Grand Lyon, la ville a su tirer son épingle du jeu et devenir attractive pour tous les libertins de la région Rhône-Alpes. Point fort sur lequel la mairie communique étrangement assez peu… Hammams, saunas, boîtes de nuit, l’offre est abondante. Et c’est un peu comme partout, il y en a pour tous les goûts : du cinquantenaire guindé au jeune loup BCBG en passant par le partouzeur en chaussettes. Lisa Cole, journaliste pour le magazine libertin Interconnexion, a parcouru les clubs de la France entière.

Nous ne résistons pas à vous livrer un autre passage de ce texte, une comparaison entre les clubs lyonnais et le reste de la France. Il rejoint dans une certaine mesure l’analyse que nous avions faites sur les clubs lyonnais avec le même constat sur les hommes seuls.

De la Côte d’Azur aux Ardennes, elle décrypte les codes d’un milieu souvent bien difficile à pénétrer. “Les ambiances changent selon les régions, mais il y a quelques règles immuables, souligne-t-elle. Première règle, quand on entre dans un club libertin, on entre en couple. Les hommes seuls sont interdits en dehors de quelques soirées spéciales. À l’intérieur, toutes les filles sont censées être bisexuelles sauf avis contraire. Là-bas, ce sont les filles qui draguent d’autres filles. C’est un jeu pour elles. Le club échangiste, c’est le lieu où la sexualité féminine s’épanouit. Il n’y a pas de tabou et tout est possible dans le respect le plus total et avec beaucoup de courtoisie”. Une règle commune aux clubs de l’Hexagone qui serait, selon la journaliste, transgressée dans nos contrées. “À Lyon, il règne une ambiance particulière, souffle Lisa Cole comme un regret. Peut-être parce que les hommes seuls sont autorisés à entrer. On a l’impression que beaucoup viennent pour regarder, pour se rincer l’œil. La drague semble moins courtoise, comme dans une boîte classique. Du coup, ça se lâche moins sur le dancefloor, il y a moins d’exhibitionnisme. Toutes les choses un peu coquines, l’échangisme véritablement, se passent dans les coins câlins (des zones à thème souvent plus discrètes en périphérie de la piste de danse)”.