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Revue de presse du web sous un angle libertin


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Le club de tous les ébats mais plus des débats…


Dix mois après son ouverture, le club échangiste ne fait plus gémir que dans les alcôves. L’enseigne bleue se découpe dans la nuit et guide les libertins vers un espace clos « où tout est permis ». A l’intérieur, l’ambiance cosy et feutrée des couloirs, du salon, du bar et du resto tranche avec la déco moderne de la discothèque. Ici, les miroirs dominent, les lumières se mélangent et tracent leurs ombres sur les corps. Des tabourets, aucun canapé. Le patron n’en a pas voulu « parce qu’ici, ça doit bouger. Il y a des shows, de l’ambiance ».

A l’étage, c’est plus « soft ». Les alcôves se succèdent sous les combles. Certaines affichent leur tendance: léopard ou vachette. Plus loin, une pièce où se rejoignent sans problème une trentaine de personnes. L’obscurité est juste troublée par des fils bleus, rouges ou jaunes, par des vitres et des « p’tits trous » qui invitent aux regards indiscrets.

On y accède en marchant, à certains endroits, sur un sol vitré qui surplombe le bar et qui donne aux assoiffés une vue… imprenable sur certaines scènes de l’étage!
Situé le long de l’axe Tournai-Saint Amand, le Fun For Love a ouvert ses portes en décembre dernier après avoir suscité de fameuses polémiques à Bléharies et dans toute l’entité de Brunehaut. Rappelez-vous: la demande de permis de bâtir pour une piscine (finalement refusé par l’urbanisme) avait fait des vagues et mis la puce à l’oreille des voisins.

– Avant de vivre quelques années à l’étranger, vous étiez chocalatier à Bléharies. Comment envisage-t-on de passer des pralines à d’autres gâteries? Parce qu’ un métier lié au libertinage est beaucoup plus lucratif?

– Contrairement à ce que vous pouvez penser, pas vraiment! J’ai eu l’idée d’ouvrir un club libertin parce que j’en fréquentais moi-même. Mais j’ai beaucoup réfléchi et attendu plusieurs années: mon seul problème était d’en parler à mes parents, très catholiques!