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L’échangisme à la lyonnaise


Vivons heureux, vivons cachés. Entre Rhône et Saône, le secret reste la clef et c’est à l’abri des regards indiscrets que se jouent les plus friponnes des transactions amoureuses. Et si les Lyonnais ne possèdent pas la réputation d’être très chaleureux, la ville s’est pourtant imposée comme l’une des capitales européennes du libertinage.

Mieux connue pour sa gastronomie et son club de foot, en une dizaine d’années, la capitale des Gaules a su se hisser en tête des villes qui, au prorata, connaît le plus grand nombre de lieux échangistes par habitant du territoire. Quand la sexualité prend le pas sur la quenelle, avec une vingtaine de lieux répartis un peu partout dans le Grand Lyon, la ville a su tirer son épingle du jeu et devenir attractive pour tous les libertins de la région Rhône-Alpes. Point fort sur lequel la mairie communique étrangement assez peu… Hammams, saunas, boîtes de nuit, l’offre est abondante. Et c’est un peu comme partout, il y en a pour tous les goûts : du cinquantenaire guindé au jeune loup BCBG en passant par le partouzeur en chaussettes. Lisa Cole, journaliste pour le magazine libertin Interconnexion, a parcouru les clubs de la France entière.

Nous ne résistons pas à vous livrer un autre passage de ce texte, une comparaison entre les clubs lyonnais et le reste de la France. Il rejoint dans une certaine mesure l’analyse que nous avions faites sur les clubs lyonnais avec le même constat sur les hommes seuls.

De la Côte d’Azur aux Ardennes, elle décrypte les codes d’un milieu souvent bien difficile à pénétrer. “Les ambiances changent selon les régions, mais il y a quelques règles immuables, souligne-t-elle. Première règle, quand on entre dans un club libertin, on entre en couple. Les hommes seuls sont interdits en dehors de quelques soirées spéciales. À l’intérieur, toutes les filles sont censées être bisexuelles sauf avis contraire. Là-bas, ce sont les filles qui draguent d’autres filles. C’est un jeu pour elles. Le club échangiste, c’est le lieu où la sexualité féminine s’épanouit. Il n’y a pas de tabou et tout est possible dans le respect le plus total et avec beaucoup de courtoisie”. Une règle commune aux clubs de l’Hexagone qui serait, selon la journaliste, transgressée dans nos contrées. “À Lyon, il règne une ambiance particulière, souffle Lisa Cole comme un regret. Peut-être parce que les hommes seuls sont autorisés à entrer. On a l’impression que beaucoup viennent pour regarder, pour se rincer l’œil. La drague semble moins courtoise, comme dans une boîte classique. Du coup, ça se lâche moins sur le dancefloor, il y a moins d’exhibitionnisme. Toutes les choses un peu coquines, l’échangisme véritablement, se passent dans les coins câlins (des zones à thème souvent plus discrètes en périphérie de la piste de danse)”.


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La créatrice du Ramsès veut passer la main Club libertin à vendre


Le Ramsès à Châlons-en-Champagne est mis en vente…

«LE sexe, ça marchera toujours… ». Le sexe marchera sans doute, mais ce sera bientôt sans elle. C’est décidé, Michèle, 49 ans, -Mimi pour les habitués- la patronne du Ramsès, met en vente son établissement, le seul club libertin du département. Et ce, afin d’écouler des jours paisibles, à la retraite, dans le sud de la France.